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Le taux fixe

Le taux fixe

Les établissements financiers se rémunèrent avec le taux d’intérêt d’un emprunt. Cet élément est fixé lors de la signature d’un contrat. Le taux fixe est le taux le plus courant utilisé par les organismes de prêt. Celui-ci a l’avantage de sécuriser l’emprunteur sur le long terme car il connaît au préalable le montant de la mensualité à payer et le coût total du financement. Zoom sur les avantages et les inconvénients d’un taux fixe et le fonctionnement d’un rachat de prêt avec cette modalité de remboursement.

Toute opération de financement débute par une demande auprès d’un établissement financier. Ce dernier pourrait alors proposer un taux fixe ou un taux variable. Le premier affiche dès le départ les modalités du remboursement du crédit : montant de la mensualité, durée du prêt. La banque amortit son financement avec des intérêts fixes, rendant la mensualité constante pendant toute la durée du remboursement de l’emprunt sauf en cas de remboursement anticipé. L’emprunteur ne peut alors bénéficier d’une baisse de taux sauf renégociation auprès de son créancier ou d’un autre. Contrairement à un taux variable où les mensualités fluctuent à la hausse ou à la baisse selon l’évolution des marchés financiers. Le taux fixe est indexé sur l’OAT (organisme assimilable du trésor) à dix ans ou au TME (taux moyen des emprunts d’Etat).
En souscrivant un prêt immobilier à taux fixe, un emprunteur connaît donc dès la signature de son contrat les intérêts de la banque contrairement à un prêt immobilier à taux variable où le taux et les mensualités à honorer varient.

Le coût d’un financement dépend des intérêts de la banque. Il importe ainsi de faire un choix pertinent entre ces deux options afin de ne pas faire exploser son endettement.
Voici les principaux intérêts d’un taux fixe :

  • moins de risque : si les taux du marché montent, l’emprunteur est à l’abri de la hausse car son prêt est contracté à un taux fixe
  • lisibilité : le souscripteur connaît dès la signature de son contrat le montant du prélèvement à honorer chaque mois ainsi que le coût total de son engagement. Il lui est ainsi plus facile d’établir une bonne gestion de son budget
  • simplicité : le contrat à taux fixe est plus simple à comprendre
  • possibilité de négociation : dans le cadre d’un prêt immobilier, le souscripteur a le droit de négocier le taux d’intérêt de son crédit.
  • adapté au financement immobilier : dans la conjoncture économique actuelle où le taux d’intérêt immobilier tend à la baisse, ceux qui souhaitent accéder à un patrimoine immobilier sont avantagés, il est aussi sécurisant sur le long terme.
  • absence de fluctuation : pour beaucoup d’emprunteurs, cela leur permet d’éviter les découverts bancaires surtout s’ils remboursent un certain nombre de prêts.
  • plus de confort : les emprunteurs se sentent moins stressés s’ils savent par avance le coût de ses charges mensuelles et la durée de ses différents crédits.

Mais ce type de taux a aussi ses désavantages :

  • coût plus élevé : le taux fixe dépasse le taux variable proposé au début d’un financement
  • baisse du taux : si les taux du marché affichent une baisse, l’emprunteur ne peut pas en profiter sauf en cas de renégociation ou rachat de son prêt.
  • indemnités de remboursement anticipé : si l’emprunteur a une rentrée d’argent imprévu et il souhaite solder une partie ou la totalité de ses dettes bancaires, il devrait s’acquitter des pénalités de remboursement anticipé. Ces indemnités sont fixées à 3 % environ du capital restant dû sauf si le souscripteur a négocié en amont ces pénalités.

Bon nombre de ménages recourent à des prêts bancaires pour financer l’achat d’une maison, d’une voiture, l’équipement d’un logement ou pour réaliser un voyage, un évènement familial etc. Certains souscrivent aussi à des prêts renouvelables afin de pouvoir acheter des produits de première nécessité tout en effectuant des achats compulsifs. Or plus un particulier accroît le volume de ses crédits, plus il est susceptible d’entrer dans une situation d’endettement lourd même s’il est un bon gestionnaire. En effet, un aléa de la vie comme la baisse de revenus, une hospitalisation sur une longue durée, la mort d’un conjoint provoquera un déséquilibre budgétaire incontournable si l’emprunteur ne dispose pas d’une épargne suffisante.
Dans ce cas, afin d’éviter les poursuites des créanciers, ces emprunteurs ont intérêt à restructurer leurs prêts. Ce montage financier s’adresse à ceux qui ont au moins deux prêts à la consommation ou un crédit à la consommation et un prêt immobilier. Le nombre de crédits à regrouper n’est pas limité mais les banques tiennent compte du niveau d’endettement du souscripteur. Si celui-ci est trop élevé, elles peuvent refuser la demande de refinancement.

  • La restructuration de prêt appelé également rachat de crédit est une pratique venant des pays anglo-saxons. Elle s’est démocratisée depuis les années 80 -90 en France. Cette technique bancaire est un moyen permettant de réduire le taux d’endettement et les mensualités à payer d’un emprunteur grâce à la fusion de ses prêts encours. Les dettes ou créances qui peuvent être regroupées incluent le prêt immobilier, les prêts à la consommation, les crédits renouvelables, le prêt travaux, les prêts perso… Les découverts bancaires et les retards de paiement de loyers, de taxes foncières et de diverses charges sociales (électricité, eau, internet…) sont aussi éligibles à ce refinancement.
  • cette solution financière consiste à chercher une banque tierce qui peut racheter et solder ses prêts encours. L’objectif est de resolvabiliser le demandeur du rachat grâce à la mise en place d’un nouveau prêt avec un taux d’intérêt renégocié, une mensualité réduite adaptée à ses revenus et un rééchelonnement de la durée du prêt. Le rachat de prêt immobilier à taux fixe ou à taux variable sans garantie hypothécaire s’étend par exemple sur une durée de 15 ans.
  • le rachat est classé dans le cadre du regroupement de dettes à la consommation si la part du prêt immobilier ne dépasse pas 60 % des dettes à reprendre et dans le cadre du rachat de prêt immobilier si la part des crédits immobiliers à regrouper constitue 60 % ou plus des capitaux à racheter.
  • cette opération offre aussi la possibilité à l’emprunteur de bénéficier d’une trésorerie facultative plafonnée à 15 % de la valeur totale de rachat. Cette somme d’argent qui sera incluse dans l’opération peut financer des nouveaux projets.

Le moyen le plus efficace et le plus rapide pour monter cette opération est de passer par un simulateur de rachat. Cet outil présent sur ce site aide les emprunteurs à simuler le coût de ce refinancement tout en obtenant une ou plusieurs propositions de rachat si leur demande est réalisable. La simulation est complètement gratuite et sans engagement. Après avoir obtenu une ou plusieurs offres de rachat, le souscripteur aura seulement à sélectionner le TAEG le moins cher sur une même durée de remboursement pour accéder rapidement à une opération de regroupement de dettes abordable à taux fixe. Notons enfin que nous sommes des courtiers IOBSP mandataires non-exclusifs des banques. Ce qui nous permet d’obtenir plusieurs propositions de prêt renégociées et moins coûteuses.

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